Rue Stanislas Legrelle

La rue Stanislas Legrelle relie la chaussée de Wemmel à l’avenue de Jette. La rue Brunard et la rue Boghemans y aboutissent, tandis que la rue Hubert Van Eepoel et la rue du Saule y débutent.

La rue Stanislas Legrelle a été créée par l’arrêté royal du 20.07.1910. Elle suit le tracé d’un ancien chemin de campagne bordé d’une rangée d’arbres, déjà indiqué sur la carte de Ferraris de 1777 et repris sur la carte de Vandermaelen (1846-1854). Son nom d’origine, rue de Ganshoren, a été changé pour rue Stanislas Legrelle vers 1915.

La proximité de la chaussée du XV^e siècle reliant Bruxelles à Wemmel (l’actuelle chaussée de Wemmel) et du hameau du Miroir, qui comptait des auberges, des fermes et des maisons de village, a conduit à la construction (vers 1890) de l’une des premières écoles de village de Jette. L’école des filles était située à l’angle de l’actuelle rue du Saule et de la rue Stanislas Legrelle, tandis que l’école des garçons se trouvait plus loin dans la rue S. Legrelle. Ces bâtiments scolaires de style éclectique et aux éléments néogothiques ont été démolis peu avant 1970 et remplacés par l'actuelle école Frans Van Asbroeck (n°1), beaucoup plus grande. La nouvelle école se compose d'une école maternelle et d'une école primaire et couvre la quasi totalité de l'îlot situé entre la rue Stanislas Legrelle, la rue du Saul et la rue Hubert Van Eepoel.

Les premières maisons de la rue ont été construites dans le premier tronçon, du côté pair, dans les années 1910-1925. Il s’agit de bâtiments de style éclectique, par exemple celui du n^o12 (1918). Une deuxième phase de construction, répartie dans toute la rue, a eu lieu dans les années 1930 et consiste en des maisons d’habitation similaires et en de petits immeubles à appartements. Nous pouvons ainsi citer les maisons au n^o52 (1933) et au n^o62 (1930). Le long du côté impair, une zone de recul a été créée et pourvue de jardins avant. Pointons par exemple les maisons bourgeoises de style éclectique tardif du n^o45 et du n^o55 (architecte Josse Liekendael, 1930). Les parcelles encore libres ont été bâties d’immeubles à appartements plus larges dans les années 1950 et 1960.