Rue Jean-Baptiste Verbeyst

La rue Jean-Baptiste Verbeyst est une petite rue reliant la rue Léon Theodor au boulevard de Smet de Naeyer. La rue François Couteaux y débute.

Au début du XX^e siècle, elle se composait, côté nord, d’un étroit chemin de terre appelé rue de l’Empereur, le long duquel se trouvaient des maisons ouvrières, dont témoignent les actuels n^os13, 15 et 17. En 1944, la rue est touchée par une bombe V1 et est ensuite reconstruite selon un tracé rectiligne plus large et plus long, et rebaptisée en l’honneur de Jean-Baptiste Verbeyst (1875-1938), échevin jettois dans les années 1930.

La majeure partie du côté impair est occupée par les bâtiments du Collège Saint-Pierre, fondé en 1902 et composé à l’origine de plusieurs bâtiments néogothiques situés rue Léon Theodor n°161-171 (voir n°21-25). Le collège occupe actuellement une grande partie de l’îlot et s’étend jusqu’au boulevard de Smet de Naeyer.

Le côté pair de la rue se compose de maisons bel-étage et de modestes immeubles à appartements des années 1950 et 1960. Nombre d’entre eux sont signés par leur architecte, par exemple les n^os22 (1951), 44 (1952) et 48 (1953) par l’architecte Raoul Brunswyck, les n^os20 (1950) et 26 (1953) par l’architecte C. J. Breeus et les n^os18 (1950), 24 (1951) et 32 (1954) par l’architecte jettois J.Otten. Enfin, on notera le n^o46 (1959) selon les plans de l’architecte Marcel Anneet, dont le rez-de-chaussée présente un revêtement en moellons de grès (ferrugineux).