Typologie(s)
immeuble à appartements
Intervenant(s)
ATELIER D'ARCHITECTURE ET D'URBANISME – bureau d'architectes – 1964-1967
Christophe GEVERS – designer – 1991-1992
Roland DENAEYER – graphiste – 1967
Jean DELOGNE – architecte paysagiste – 1967
HERPAIN – entrepreneur, promoteur immobilier – 1964-1967
Victor VASARELY – sculpteur, peintre – 1967
Styles
modernisme d'après-guerre
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine contemporain (Urbat - 1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Ixelles (DMS-DML - 2005-2015)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Technique Par intérêt technique d’un bien, on entend l’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie) ; les bâtiments d’importance structurelle ou technologique ; une prouesse d’ingénierie ou une innovation technologique ; les témoignages de méthodes de construction obsolètes (archéologie industrielle). Dans certains cas, cet intérêt peut être lié à l’intérêt scientifique (par exemple des vestiges archéologiques).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2009-2011
id
Urban : 19543
Description
Sur une parcelle traversante, immeuble à appartements moderniste, construit à la demande de la SA Herpain, par l'Atelier d'Architecture et d'Urbanisme des architectes Lucien Jacques Baucher et Michel Draps (Ingénieur-conseil: Bureau B. Boloukhere), 1964-1967.
Immeuble de haut standing comptant huit niveaux, le dernier en retrait. Façades entièrement vitrées, rythmées horizontalement par des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et des balcons filants ainsi que par des terrasses en saillie (plan trapézoïdal). Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en double vitrage légèrement fumé. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. (d'origine) coulissants et fixes en teck.
Un noyau central, en voile de béton, se compose de trois parties: le palier principal (avec escalier et ascenseur principal); le palier de service (avec ascenseur de service); un local technique. Chaque appartement (une douzaine) dispose d'une entrée principale et d'un accès pour le service.
L'ossature est en béton armé, certaines colonnes isolées en métal.
Vers la rue de Belle-Vue, au rez-de-chaussée, grille en aluminium exécutée d'après un dessin du plasticien Victor Vasarely, servant à couper la vue vers l'appartement du concierge. Hall d'entrée rehaussé d'une pièce d'eau; escalier en tôle pliée sur support de poutrelles, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en glace sécurit.
Vers l'avenue du Général de Gaulle, jardin réalisé à plusieurs niveaux différents, la partie supérieure étant à l'usage privatif de l'appartement du rez-de-chaussée.
Immeuble de haut standing comptant huit niveaux, le dernier en retrait. Façades entièrement vitrées, rythmées horizontalement par des bandeauxÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade. et des balcons filants ainsi que par des terrasses en saillie (plan trapézoïdal). Garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en double vitrage légèrement fumé. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. (d'origine) coulissants et fixes en teck.
Un noyau central, en voile de béton, se compose de trois parties: le palier principal (avec escalier et ascenseur principal); le palier de service (avec ascenseur de service); un local technique. Chaque appartement (une douzaine) dispose d'une entrée principale et d'un accès pour le service.
L'ossature est en béton armé, certaines colonnes isolées en métal.
Vers la rue de Belle-Vue, au rez-de-chaussée, grille en aluminium exécutée d'après un dessin du plasticien Victor Vasarely, servant à couper la vue vers l'appartement du concierge. Hall d'entrée rehaussé d'une pièce d'eau; escalier en tôle pliée sur support de poutrelles, à garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en glace sécurit.
Vers l'avenue du Général de Gaulle, jardin réalisé à plusieurs niveaux différents, la partie supérieure étant à l'usage privatif de l'appartement du rez-de-chaussée.
Sources
Archives
ACI/Urb. 34-2-6.
Ouvrages
BURNIAT, P., PUTTEMANS, P., VANDENBREEDEN, J., L'Architecture moderne à Bruxelles, Octogone éd., Bruxelles – Louvain-la-Neuve, 2000, p. 199.
Périodiques
Architecture, 90, 1969, pp.502-507.
ACI/Urb. 34-2-6.
Ouvrages
BURNIAT, P., PUTTEMANS, P., VANDENBREEDEN, J., L'Architecture moderne à Bruxelles, Octogone éd., Bruxelles – Louvain-la-Neuve, 2000, p. 199.
Périodiques
Architecture, 90, 1969, pp.502-507.
Arbres remarquables à proximité