Avenue Émile de Beco

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireProlongeant la rue Jean Paquot, cette artère rectiligne relie la rue Léon Cuissez au boulevard Général Jacques. La rue François Roffiaen y débute; les rues Gustave Biot, Augustin Delporte et Fritz Toussaint y aboutissent.

L'avenue Émile de Beco reprend une partie du tracé de la rue du Cygne, ancien chemin surpeuplé et bordé d'impasses en carré. À la veille du Plan de la transformation du quartier du Cygne, la rue du Cygne est redressée et élargie selon un plan de Victor Besme (arrêté royal du 11.12.1892). Elle perd ensuite son premier tronçon dans le cadre de la transformation du quartier.

En 1906, un tronçon de la rue est dédié à Émile de Beco (Chokier, 1843 – Uccle, 1928), qui fit une brillante carrière dans l'administration publique. Un autre tronçon est dédié à Jean Paquot en 1945.


Le bâti de l'avenue Émile de Beco présente peu d'homogénéité. En effet, les maisons les plus anciennes (vers 1900-1910) côtoient des constructions des années 1920 à 1940 et les reconstructions d'après-guerre. On remarque néanmoins que le bâti le plus ancien se concentre à la fin de l'artère, à hauteur de son intersection avec le boulevard Général Jacques (voir n^os120, 124 et 128). Il s'agit de maisons et d'immeubles de rapport de style éclectique tels que les n^os78 et 80 (1911). Dans les années 1920 et 1930 s'élèvent des maisons unifamiliales et de grands immeubles à appartements de style Art Déco (ensemble de maisons n^os34 à 38, 1931; immeuble à appartements, voir n°105) ou moderniste (voir maison n°75, immeubles n^os92 à 114). Durant la seconde Guerre mondiale, le quartier voisin de l'hôpital militaire et des casernes subit de nombreux bombardements. Lors de la reconstruction qui s'en suivit, des immeubles à appartements prirent la place des parcelles autrefois occupées par les maisons unifamiliales.