Square Larousse

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireSituée dans le prolongement de la rue Henri Wafelaerts sur le territoire de Saint-Gilles, le square Larousse est une voie sans issue qui débouche avenue de la Jonction.

La création du square, situé dans le quartier Berkendael (1902), à proximité des prisons de Saint-Gilles et de Forest, résulte d’une initiative privée, celle de Messieurs Delhasse et consorts qui exécutent les travaux de voirie dans le cadre d’une convention qu’ils signent avec les autorités communales le 11.01.1908 (séance du Conseil communal du 05.12.1907). Cette convention incluait notamment la création, le long de chaque côté des alignements, de zones de non bâtisses de six mètres.

Par son toponyme, le square rend hommage à Pierre Larousse (Toucy, 1817-Paris, 1875), lexicographe et éditeur français surtout connu pour les dictionnaires qui portent son nom.

Si les premiers immeubles sortent de terre en 1913-1914 (voir les n^os6 à 22), l’essentiel du bâti ne s’érige qu’au lendemain de la Première Guerre mondiale, au tout début des années 1920. Celui-ci regroupe des maisons bourgeoises, mises en valeur par les jardinets aménagés dans les zones non aedificandi.

Témoin de cette première vague de construction la longue enfilade de maisons bourgeoises qui marque le côté pair de l’artère (voir les n^os6 à 22). Parmi celles-ci se distingue la remarquable maison signée par l’architecte Jean-Baptiste Dewin (voir n°12). Au cours de la seconde phase de construction, une dénommée Jeanne De Groef entreprend la vaste opération immobilière regroupant douze maisons le long du côté impair (n^os3, 7, 11, 15, 19, 21 et 29 à 37, architecte Pierre De Groef, 1923), où on signalera aussi la maison construite en 1923 par l’architecte Joseph Diongre (n°27). Enfin, au fond du square se dresse la villa que dessine en 1922 l’architecte Adrien Blomme (voir n°26) pour ses neveux par alliance J. P. et M. Brunet-Touchard, qui habitent jusqu’alors au n°16 (voir ce numéro).