Recherches et rédaction

1993-1995

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire

Rue d'orientation N.-S. qui prend naissance à la ch. de Wavre pour déboucher dans la r. Philippe Baucq, à l'angle de la r. Général Capiaumont.

En 1878, l'« impasse du Paradis » (nom donné en 1864 au chemin aboutissant à la ch. de Wavre, au bas de la montagne vers la Chasse royale) qui conduisait à la ferme Vanderveken, fut transformée en rue. Elle continue en cul-de-sac jusqu'en 1902.
Plusieurs constructions datant du milieu du XIXs. y ont persisté jusqu'en 1976.
En 1903, faisant partie du plan d'ensemble, elle fut raccordée à la nouvelle r. de l'Orient et prolongée vers la r. Général Capiaumont. Ce tronçon longeait d'anc. constructions du milieu du XIXe s. dont la dern. fut démolie en 1952 (angle r. Ernest Havaux). La rue fut élargie en 1908.

Les 1res demandes de permis de bâtir remontent à 1880, mais, à l'exception des nos 2-4 (construits à l'angle de la ch. de Wavre suivant demande de permis de 1894 par l'arch. H. VAN MASSENHOVE) et 14 (1894, exhaussé d'un étage en 1904 ; façade revêtue de plaquettes en 1947), les bâtiments les plus anc. subsistants ont été érigés entre 1906 et 1915. Généralement de deux travées et deux ou trois niveaux sur cave haute, les façades cimentées ou en briques animées de bandeaux polychromes sont de style éclectique, notamment les nos 35 (1910, arch. Antoine BORGERS), 68 (1908), 79 (1912) et 81 (1912, arch. J. DE GROOT). On peut encore remarquer la construction de quelques maisons jumelées, ainsi les nos 28, 30 (1908, arch. Pierre GOTTOT), 32, 34 (1907) et 73, 75 (1912).

Une 2phase d'urbanisation de la rue intervient dans les années 1920-1930, notamment du côté impair, des nos 65 à 71 et 83 à 91. Une 3phase de construction a lieu de 1950 à 1952 pour les nos 53 à 61. Elle est due à l'entrepreneur Camille TROMME qui y fait ériger un ensemble d'immeubles à appartements, les nos 53 à 59, par l'arch. H. W. STRAATMAN, et le no 61, par l'arch. Paul DEPRAETERE.

Enfin, il faut signaler la construction, en 1975-1976, entre les nos 7 et 35, d'un vaste complexe commercial et d'appartements (quatre niveaux précédés de terrasses, dont le dern. en retrait) par la division « Architecture » de la SA D'leteren, sur les plans des arch. J. R. VAN HUFFLEN et J.-M. ROGER.
À noter, au no 1, la plaque commémorative : « ICI HABITA/PHILIPPE BAUCQ/ FUSILLE PAR LES ALLEMANDS/ POUR SON DEVOUEMENT/A LA PATRIE/1914-1918 ».


Sources

Archives
AR 31.07.1877, 18.06.1890, 05.10.1900;
ACEtt/ TP 4038, 4657 (1894), 16839 (1904), 2127 et 2812 (1907), 325, 640, 723 (1908), 2632 (1910), 1733, 2448, 2545 (1912), 1312 (1947) ; CC 31.03.1864, 04.05.1877, 23.12.1901 ;
RPV 1908, p. 121 ; RC 1878, p. 67, 1903, p. 83 ;

Ouvrages
MEIRE, R.J., Histoire d'Etterbeek, Musin, Bruxelles, 1981, pp. 57, 85, 98.