Typologie(s)

maison bourgeoise

Intervenant(s)

INCONNU - ONBEKEND1650-1699

G. SAINTENOY1870

Styles

Néo-Louis XV, néo-rococo

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 32723
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Description

Ancienne maison à corps simple de style Louis XV dont le noyau date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, ne comptant jadis qu’un rez-de-chaussée et un étage haut sous toiture mansardée couverte d’ardoises, ajourée de lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. et limitée par des pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. débordants. Unité de style conservée malgré les profondes transformations opérées par l’architecte G. Saintenoy en 1870 : exhaussement du rez-de-chaussée de 44 cm suite aux travaux de voûtement de la Senne, provoquant probablement un rétrécissement équivalent au premier étage; adjonction d’un deuxième étage avec réemploi de l’ancien couronnement classique et des lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. initiales dans la nouvelle toiture mansardée. Façade enduite et peinte à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., rythmée par un ressaut axial et des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. d’angle; au XVIIIe siècle, entièrement revêtue d’un parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de pierre bleue, sans doute partiellement conservé aujourd’hui. Aux étages, fenêtres rectangulaires à encadrement à filets; au troisième niveau, garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage. à dessins d’arabesque. Rez-de-chaussée ouvert jadis à gauche d’une porte chantournée, à large encadrement mouluré frappé d’une clé en rocailleRocaille. Ornement asymétrique en forme de coquillage déchiqueté, propre à l’architecture des styles rocaille et rococo ainsi qu’aux styles qui s’y réfèrent. La rocaille désigne également des constructions de jardin imitant des rochers ou des assemblages de rondins. Le style rocaille ou style Louis XV désigne l’interprétation française du style rococo., à droite, de deux fenêtres rectangulaires identiques, transformées en vitrine en 1870; aujourd’hui totalement remanié. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. terminal comprenant architraveMoulure inférieure de l’entablement, située sous la frise., frise coupée de consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à motif rocailleRocaille. Ornement asymétrique en forme de coquillage déchiqueté, propre à l’architecture des styles rocaille et rococo ainsi qu’aux styles qui s’y réfèrent. La rocaille désigne également des constructions de jardin imitant des rochers ou des assemblages de rondins. Le style rocaille ou style Louis XV désigne l’interprétation française du style rococo. et corniche renouvelée. Lucarne axiale cintrée et à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement., montants à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., encadrement à filets, clé cannelée et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courbe profilé aux extrémités droites; oculiJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. de part et d’autre, à clé cannelée et sous larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. terminé en volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et guirlandes.

Sources

Archives
AVB/TP 15994 (1870).

Ouvrages
HENNE A., WAUTERS A., 1975, III, ill. 898.