Typologie(s)

pavillon d'octroi

Intervenant(s)

Auguste PAYENarchitecte1832-1834

Statut juridique

Classé depuis le 10 septembre 1998

Styles

Néoclassicisme

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

id

Urban : 36651
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Description

Créée en 1816, sur le flanc ouest de l’enceinte du XIVe siècle, dans l’axe de la rue des Fabriques, la porte fut réaménagée en 1820 avec les pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. et les piliersSupport vertical de plan carré. provenant de l’ancienne porte Napoléon construite en 1807 par l’architecte A. Payen père (voir rue de Laeken). Après le creusement du canal de Charleroi (1827-1832, dévié vers l’ouest en 1948-1949), ces derniers furent remplacés en 1833-1834 par les pavillons d’octroi conçus en 1832 par l’architecte A. Payen fils et placés à l’est du pont du canal. Ils abritaient, au sud, un poste de garde et le contrôle des passeports et, au nord, le local du pontier et le bureau de l’octroi. Ces pavillonsLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. sont actuel entourés d’un espace grillagé et pavé, planté d’arbres, à l’est de la Petite Ceinture.

Pavillons d’octroi. De style néoclassique, deux bâtiments de plan rectangulaire, d’un niveau sous deux bâtièresToit à deux versants. croiséesBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. couvertes de roofing et d’ardoises. Façades de pierre bleue appareillée à bossages plats au-dessus de la plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite.. Animant les murs-pignons des petits côtés et le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial des longs côtés, trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. dont les cintres à bossages plats rayonnant reposent soit sur des colonnes toscanes, soit sur des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. à impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. formant cordon. Dans les arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. des ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires surmontées d’une baie d’imposte cintrée, une porte entre deux fenêtres à appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant. Baies similaires en retrait des portiques sur les petits côtés se faisant vis-à-vis. Pignons traités en frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., ajourés d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. entouré d’une guirlandeLa guirlande est un décor figurant un cordon de fleurs, feuilles ou fruits. de laurier et bordés d’une corniche saillante sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. étirées.

Sources

Archives
AVB/TP 83257 (1807), 44096 (1820), 44094 (1833-1834); A.A., vol. 18, fol. 110 (1820); vol. 30, rep. 11, pl. 270-281 (1833). 

Ouvrages
Poelaert et son temps, Bruxelles, 1980, pp. 139-141.