Typologie(s)
villa isolée
Intervenant(s)
Julien MARCHAND – architecte – 1963
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
modernisme d'après-guerre
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine architectural 1939-1999 (ULB)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Laeken (Archistory - 2016-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem), l’authenticité (idem + qualité d’exécution) et l’intégrité (état de conservation, éléments d’origine). Un bien possède également un intérêt artistique s’il intègre des œuvres d’art (sculptures, reliefs conçus pour le bien, etc.) ou des éléments décoratifs originaux ou particulièrement qualitatifs (vitraux signés, sgraffites, claire-voie, etc.).
- Esthétique Historiquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique, l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle.
- Historique Le bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont historiquement joué un rôle prépondérant dans l’aménagement de l’espace bâti et urbain. Ils définissent généralement d’autres formes d’urbanisme (plan) de manière à créer une interaction entre l’espace bâti et l’espace non bâti (ou ouvert). Cet aménagement inclut également la cohérence entre les différentes échelles. Un bien immobilier a un intérêt urbanistique lorsqu’il y joue un rôle, par exemple : - les immeubles d'angle, - les places cohérentes et les enfilades d’immeubles (suite de façades formant un ensemble homogène de même style, même époque et/ou même gabarit), - les cités-jardins, - les tours (immeubles de grande hauteur) et la qualité de leur relation avec leur environnement immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, - les vestiges de concepts urbanistiques et la façon dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme, par exemple, les palais urbains éclectiques et/ou les hôtels particuliers du quartier Léopold qui sont encore préservés.
Recherches et rédaction
2018
id
Urban : 38456
Description
Villa modernisteLe modernisme (à partir des années 1920) est un courant international prônant la suprématie de la fonction sur la forme. Il se caractérise par l’emploi de volumes géométriques élémentaires, de la toiture plate, des fenêtres en bandeau et des matériaux modernes comme le béton armé., architecte Julien Marchand, 1963.
Implanté perpendiculairement à l’avenue, bâtiment à structure de béton, de plan rectangulaire et de deux niveaux, le premier enterré à l’arrière, sous toiture en V très aplati. Façades en briques peintes en blanc, rehaussées de pierre bleue.
Côté rue, façade implantée en retrait derrière un porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. surmonté d’une terrasse entre deux pans de mur. Pans parementésRevêtement de la face extérieure d’un mur. de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de pierre bleue au premier niveau, celui de gauche se prolongeant en mur de soutènement dans le jardinet; pans en béton intégrant des blocs de verre colorés irréguliers au second. Couverte par le débordement incliné du toit, terrasse à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. et grille inclinée à barreaux verticaux. Porte piétonne à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. couverts de plaquettes de marbre clivé. Elle est flanquée d’une entrée de garage et de la fenêtre d’un bureau, l’ensemble surligné d’un lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de planchettes. AllègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de la fenêtre de même matériau. Deux vastes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. égales au second niveau. Portes conservées, celle de garage pleine, la piétonne vitrée, à imposant poussoir de bois en V couché raccordé visuellement à un large montant de même matériau intégrant la sonnette.
Façade latérale gauche marquée par une cour anglaise éclairant le premier niveau, de plan cintré et bordée d’un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique. Façade latérale droite marquée par une terrasse prolongeant celle de l’avant et une importante gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. de cheminée en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. perpendiculaire à la façade et à couverture métallique.
Muret de clôture du jardin en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie..
À l’intérieur, au second niveau, living à l’avant, avec coin de feu dans le coin arrière droit. Hall central desservant cuisine et salle de bain à gauche, deux chambres à l’arrière et une troisième à droite.
Implanté perpendiculairement à l’avenue, bâtiment à structure de béton, de plan rectangulaire et de deux niveaux, le premier enterré à l’arrière, sous toiture en V très aplati. Façades en briques peintes en blanc, rehaussées de pierre bleue.
Côté rue, façade implantée en retrait derrière un porchePorche. Hall d’entrée en avant-corps d’un bâtiment ou espace couvert devançant une porte en renfoncement. Portail. Porte monumentale à embrasure profonde. surmonté d’une terrasse entre deux pans de mur. Pans parementésRevêtement de la face extérieure d’un mur. de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de pierre bleue au premier niveau, celui de gauche se prolongeant en mur de soutènement dans le jardinet; pans en béton intégrant des blocs de verre colorés irréguliers au second. Couverte par le débordement incliné du toit, terrasse à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. de moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. et grille inclinée à barreaux verticaux. Porte piétonne à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. en pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. couverts de plaquettes de marbre clivé. Elle est flanquée d’une entrée de garage et de la fenêtre d’un bureau, l’ensemble surligné d’un lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de planchettes. AllègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. de la fenêtre de même matériau. Deux vastes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. égales au second niveau. Portes conservées, celle de garage pleine, la piétonne vitrée, à imposant poussoir de bois en V couché raccordé visuellement à un large montant de même matériau intégrant la sonnette.
Façade latérale gauche marquée par une cour anglaise éclairant le premier niveau, de plan cintré et bordée d’un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique. Façade latérale droite marquée par une terrasse prolongeant celle de l’avant et une importante gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. de cheminée en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. perpendiculaire à la façade et à couverture métallique.
Muret de clôture du jardin en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie..
À l’intérieur, au second niveau, living à l’avant, avec coin de feu dans le coin arrière droit. Hall central desservant cuisine et salle de bain à gauche, deux chambres à l’arrière et une troisième à droite.
Sources
Archives
AVB/TP 81615 (1963).