Typologie(s)
maison d’habitation
Intervenant(s)
Willy VAN DER MEEREN – architecte – 1951
Willy VAN DER MEEREN – architecte – 1959-1962
Léon PALM – architecte – 1959-1962
Styles
Brutalisme
Inventaire(s)
- Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
- Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire du patrimoine architectural 1939-1999 (ULB)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Laeken (Archistory - 2016-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2016
id
Urban : 35726
Description
Maison unifamiliale moderniste, architecte Willy Van Der Meeren, 1951.
Bâtiment à ossature de béton de trois niveaux à l’origine, sous toit-terrasse. Toiture dotée d’un étage supplémentaire en retrait, conçu en 1959 et réalisé en 1962 par l’architecte et son associé, Léon Palm.
Façade avant à quadrillage de béton, hourdis et blocs apparents, aujourd’hui peint, délimitant deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales. Au rez-de-chaussée, en retrait, porte de garage et porte piétonne pleines, flanquées chacune de deux vitres fixes; poignée métallique profilée pour la piétonne. Aux étages, minces châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de béton à ouvrants métalliques un sur deux et remplissage de dalles de pierre bleue sciée en allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et en imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.; pose de double vitrage en 1982, sous la supervision de Van Der Meeren. Barre d’appui métallique à zigzags au premier. La structure de béton de la façade se prolonge en toiture, formant deux baies libresBaie qui n’est pas close par une menuiserie., à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. de béton ayant remplacé un même garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... qu’au premier étage.
Façade arrière de même conception, à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
À l’intérieur, cage d’escalier de plan semi-ovale. Escalier dépourvu de limon, à marches ancrées dans le mur et balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. métallique. Pièces largement ouvertes les unes sur les autres. Au rez-de-chaussée, garage et caves. Au bel-étage, couloir longé par de grands meubles partiellement vitrés formant cloison. Living à l’avant, salle à manger à l’arrière, cuisine derrière la cage d’escalier. Salle à manger et cuisine ouvrent sur une terrasse. Aux étages supérieurs, chambres et salle de bain. Mobilier intégré conçu par l’architecte conservé dans le living, la cuisine, la salle de bain, les chambres et sur les paliers. Meubles du salon en okoumé verni, les autres en triplex peint en bleu, jaune et blanc.
Bâtiment à ossature de béton de trois niveaux à l’origine, sous toit-terrasse. Toiture dotée d’un étage supplémentaire en retrait, conçu en 1959 et réalisé en 1962 par l’architecte et son associé, Léon Palm.
Façade avant à quadrillage de béton, hourdis et blocs apparents, aujourd’hui peint, délimitant deux travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales. Au rez-de-chaussée, en retrait, porte de garage et porte piétonne pleines, flanquées chacune de deux vitres fixes; poignée métallique profilée pour la piétonne. Aux étages, minces châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de béton à ouvrants métalliques un sur deux et remplissage de dalles de pierre bleue sciée en allègePartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. et en imposteUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie.; pose de double vitrage en 1982, sous la supervision de Van Der Meeren. Barre d’appui métallique à zigzags au premier. La structure de béton de la façade se prolonge en toiture, formant deux baies libresBaie qui n’est pas close par une menuiserie., à parapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. de béton ayant remplacé un même garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... qu’au premier étage.
Façade arrière de même conception, à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. remplacés.
À l’intérieur, cage d’escalier de plan semi-ovale. Escalier dépourvu de limon, à marches ancrées dans le mur et balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. métallique. Pièces largement ouvertes les unes sur les autres. Au rez-de-chaussée, garage et caves. Au bel-étage, couloir longé par de grands meubles partiellement vitrés formant cloison. Living à l’avant, salle à manger à l’arrière, cuisine derrière la cage d’escalier. Salle à manger et cuisine ouvrent sur une terrasse. Aux étages supérieurs, chambres et salle de bain. Mobilier intégré conçu par l’architecte conservé dans le living, la cuisine, la salle de bain, les chambres et sur les paliers. Meubles du salon en okoumé verni, les autres en triplex peint en bleu, jaune et blanc.
Sources
Archives
AVB/TP 63303 (1951), 71218 (1959).
Ouvrages
DE KOONING, M., Willy Van Der Meeren, coll. Vlees en Beton, 21-24, Gand, 1993.
Périodiques
«Habitation bourgeoise», La Maison, 12, 1953, p. 381.
Arbres remarquables à proximité