Typologie(s)
villa isolée
Intervenant(s)
Maurice PEETERS – architecte – 1926
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Beaux-Arts
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2006-2007
id
Urban : 15884
Description
Villa de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. résultant de multiples transformations.
La villa originelle est bâtie à une époque indéterminée sur une vaste propriété aménagée en parc, s'étendant entre l'avenue de la Forêt et l'actuelle avenue du Pérou, au lieu-dit Het Spoel. Elle prend alors la forme d'un ample édifice à pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., de plan en U, accessible par l'avenue de la Forêt et accompagné de dépendances vers l'avenue du Pérou. Le bâtiment est doté d'une grande terrasse de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. en 1922, avant d'être radicalement transformé dans le même style en 1926, par l'architecte Maurice Peeters. En partie située sur le tracé projeté pour le val, la villa se retrouve amputée de près des deux-tiers de sa superficie lors de la création de ce dernier. En 1953, l'architecte René Coppens propose d'agrandir sensiblement l'aile restante, dans le même style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. Il dessine, pour le côté amputé, tourné vers l'entrée du clos, une nouvelle façade percée de l'entrée principale. Le projet n'est cependant pas réalisé comme tel et la façade latérale reste largement aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. En 1963, un garage est aménagé côté val, sur les plans de l'architecte Albert Wenmaeckers.
La villa actuelle affecte un plan en L, soit une portion de l'ancien U d'origine. Dans son angle intérieur, sur le petit côté, elle conserve l'une des deux entrées symétriques de 1926. Cette entrée est surmontée d'un balcon de plan à courbe et contre-courbe, sur deux colonnes, vestige de la structure qui longeait la cour intérieure de la villa Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. Vers le val, un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan arrondi subsiste, surmonté, depuis 1984, par une véranda (architecte André Van Ryn). Le pan de façade qui suit présente un décor d'arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. déjà présent, avant 1922, dans la villa originelle.
Élévation de deux niveaux sous toit plat, enduite en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. Décor de balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade., frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et colonnes à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires ou à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. ParapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., résultant sans doute de la transformation, en 1953, de la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. conçue en 1926. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois de 1926 partiellement conservés. Porte vitrée métallique conservée.
La villa originelle est bâtie à une époque indéterminée sur une vaste propriété aménagée en parc, s'étendant entre l'avenue de la Forêt et l'actuelle avenue du Pérou, au lieu-dit Het Spoel. Elle prend alors la forme d'un ample édifice à pignonsPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc., de plan en U, accessible par l'avenue de la Forêt et accompagné de dépendances vers l'avenue du Pérou. Le bâtiment est doté d'une grande terrasse de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. en 1922, avant d'être radicalement transformé dans le même style en 1926, par l'architecte Maurice Peeters. En partie située sur le tracé projeté pour le val, la villa se retrouve amputée de près des deux-tiers de sa superficie lors de la création de ce dernier. En 1953, l'architecte René Coppens propose d'agrandir sensiblement l'aile restante, dans le même style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. Il dessine, pour le côté amputé, tourné vers l'entrée du clos, une nouvelle façade percée de l'entrée principale. Le projet n'est cependant pas réalisé comme tel et la façade latérale reste largement aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre.. En 1963, un garage est aménagé côté val, sur les plans de l'architecte Albert Wenmaeckers.
La villa actuelle affecte un plan en L, soit une portion de l'ancien U d'origine. Dans son angle intérieur, sur le petit côté, elle conserve l'une des deux entrées symétriques de 1926. Cette entrée est surmontée d'un balcon de plan à courbe et contre-courbe, sur deux colonnes, vestige de la structure qui longeait la cour intérieure de la villa Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. Vers le val, un bow-windowDe l’anglais bow (arc dans le sens d’arqué, courbé) et window (fenêtre). Le bow-window apparaît avec l’Art nouveau. Il s’agit d’un élément en surplomb qui s’intègre par son plan cintré à la façade. Il se différencie de la logette, d’ordinaire de plan rectangulaire et qui paraît appliquée sur la façade. Le bow-window peut occuper plusieurs niveaux. de plan arrondi subsiste, surmonté, depuis 1984, par une véranda (architecte André Van Ryn). Le pan de façade qui suit présente un décor d'arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. déjà présent, avant 1922, dans la villa originelle.
Élévation de deux niveaux sous toit plat, enduite en simili-pierreEnduit dont la couleur et la texture imitent la pierre de manière très convaincante, avec généralement des joints factices remplis de mortier gris. blanche. SoubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie.. Décor de balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade., frontonsCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches., pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. et colonnes à chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. ionique. BaiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rectangulaires ou à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle.. ParapetUn parapet en maçonnerie est un muret servant de garde-corps. d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement., résultant sans doute de la transformation, en 1953, de la balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. conçue en 1926. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois de 1926 partiellement conservés. Porte vitrée métallique conservée.
Sources
Archives
AVB/TP 27866 (1922), 34095 (1926), 61743 (1953), 79111 (1963), 88680 (1984).
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