Typologie(s)
établissement scolaire
Intervenant(s)
Robert PUTTEMANS – architecte – 1962
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Fonctionnalisme
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
2006-2007
id
Urban : 15743
Description
Bâtiment moderniste à ossature métallique et fermes de béton, conçu par l'architecte Robert PUTTEMANS en 1962 pour suppléer au bâtiment d'Éducation physique de 1935 (bâtiment E2).
Ses façades sont marquées par un contraste entre rusticité des moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. brun et transparence et légèreté des verrières. Construction sur plan rectangulaire, de deux à trois niveaux, épousant savamment, par des escaliers extérieurs et des cours anglaises, la déclivité du terrain.
Châssis en meranti (ceux de la salle omnisports partiellement remplacés). Portes remplacées.
Intérieur se composant de deux parties. La première abrite la haute salle omnisports, précédée par un volume abritant un hall surmonté d'un foyer. Elle est structurée par six fermes en béton et reçoit un éclairage zénithal par deux lanterneaux continus à vitrage en nids d'abeille. LambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de pin. Parquet d'origine. Sous la salle, un niveau semi-enterré abrite bureaux et salles de cours.
La seconde partie du bâtiment comporte, au rez-de-chaussée semi-enterré, vestiaires, sanitaires et services. Le deuxième niveau est occupé par une vaste salle de sport et l'étage se partage entre auditoires et laboratoires.
Bien que défraîchi, l'intérieur a conservé son esthétique d'origine, avec boiseries, sols en carreaux de céramique et armoires encastrées doublées de panneaux rouges ou blancs.
Ses façades sont marquées par un contraste entre rusticité des moellonsPierres grossièrement équarries mises en œuvre dans une maçonnerie. de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. brun et transparence et légèreté des verrières. Construction sur plan rectangulaire, de deux à trois niveaux, épousant savamment, par des escaliers extérieurs et des cours anglaises, la déclivité du terrain.
Châssis en meranti (ceux de la salle omnisports partiellement remplacés). Portes remplacées.
Intérieur se composant de deux parties. La première abrite la haute salle omnisports, précédée par un volume abritant un hall surmonté d'un foyer. Elle est structurée par six fermes en béton et reçoit un éclairage zénithal par deux lanterneaux continus à vitrage en nids d'abeille. LambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de pin. Parquet d'origine. Sous la salle, un niveau semi-enterré abrite bureaux et salles de cours.
La seconde partie du bâtiment comporte, au rez-de-chaussée semi-enterré, vestiaires, sanitaires et services. Le deuxième niveau est occupé par une vaste salle de sport et l'étage se partage entre auditoires et laboratoires.
Bien que défraîchi, l'intérieur a conservé son esthétique d'origine, avec boiseries, sols en carreaux de céramique et armoires encastrées doublées de panneaux rouges ou blancs.
Sources
Archives
AVB/TP 73010 (1962).
Archives de l'ULB/B12.2/no 1 (Centre universitaire d'Éducation physique et des sports. Fêtes inaugurales des 4 et 5 novembre 1964).
Ouvrages
AVB/TP 73010 (1962).
Archives de l'ULB/B12.2/no 1 (Centre universitaire d'Éducation physique et des sports. Fêtes inaugurales des 4 et 5 novembre 1964).
Ouvrages
Itinéraire de l'Université libre de Bruxelles, coll. Hommes et paysages, Société royale belge de Géographie, coédition Université libre de Bruxelles, Bruxelles, 2004, p. 54.
Périodiques
Périodiques
« Complexe sportif de l'Université Libre de Bruxelles », Architecture, 62, 1965, pp. 804-809.
« L'Université de Bruxelles, foyer de rayonnement sportif », Présence de Bruxelles, 82, 1967, pp. 86-87.
Arbres remarquables à proximité