Typologie(s)

maison bourgeoise
maison et atelier d’artiste

Intervenant(s)

Joseph CALUWAERSarchitecte1907

Styles

Éclectisme
Néo-roman

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2005-2006

id

Urban : 15894
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Description

Maison bourgeoise comprenant un atelier d'artiste, de style néo-médiéval, 1907, architecte J. Caluwaers pour le peintre, illustrateur et affichiste Charles Michel (Liège 1874).

Large élévation de trois niveaux et de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. inégales se terminant par un muret d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. à claire-voieUn élément est dit à claire-voie lorsqu’il est ajouré de petites ouvertures décoratives.. Façade en briques rouges, rehaussée de briques jaunes et de pierre blanche. Deux portes piétonnes, l'une en tripletGroupement de trois baies. Les deux latérales, identiques, sont différentes de la baie centrale, d’ordinaire plus vaste. menant à l'habitation, l'autre à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en plein cintreUn élément est dit en plein cintre lorsqu’il est cintré en demi-cercle. sous porche menant à l'atelier. Fenêtres de formes variées, celles du dernier étage jumelées par deux ou trois, à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. en colonne. OculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. à l'étage de la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite. Dernier niveau surligné d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d'arceaux dans les tympansEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. desquels prennent place des mascaronsDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque.. HuisseriesMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. conservées.

Intérieur. Ancien atelier, sous ample verrière, aménagé en logement en 1927. Ajout d'une ample cheminée néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes). et modification de la galerie et de la circulation par l'adjonction d'un escalier.

Sources

Archives
AVB/TP 434 (1907), 34964 (1927).

Ouvrages
DE HENS, G., MARTINY, V.-G., Une école d'architecture, des tendances 1766-1991, Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, Bruxelles, 1992, p. 23.
DECHAUX, C., DE PATOUL, B., KERREMANS, R., et al., Le dictionnaire des peintres belge, du XIVe siècle à nos jours, vol. 2, La Renaissance du Livre, Bruxelles, 1994, p. 743.
VAN SANTVOORT, L., Het 19de-eeuwse kunstenaarsatelier in Brussel (doctoraal proefschrift, sectie Kunstwetenschappen en Archeologie) Vrije Universiteit Brussel, Bruxelles, 1995-1996, corpus G, 1907/2.

Périodiques
« Atelier d'artiste rue Jordaens à Bruxelles », L'Émulation, 1911, pl. 32-33.