Typologie(s)
immeuble à appartements
immeuble de bureaux
immeuble de bureaux
Intervenant(s)
René STAPELS – architecte – 1973
Michel BENOIT – architecte – 1973
Thierry DE VUYST – architecte – 1973
Statut juridique
Démoli et/ou défiguré en
Styles
modernisme d'après-guerre
Inventaire(s)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Extension Sud (Apeb - 2005-2008)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2006-2007
id
Urban : 15913
Description
Complexe comprenant deux immeubles, l'un de bureaux et l'autre de logements, reliés par un parking souterrain. Il est conçu en 1973 sur les plans de l'architecte René Stapels, en collaboration avec les architectes Michel Benoit et Thierry de Vuyst.
Le projet initial prévoyait cinq bâtiments, ramenés par la suite à trois, dont seuls deux ont été réalisés. Le projet est respectueux des arbres séculaires présents sur le terrain. Il prévoyait en outre une utilisation commune de l'infrastructure des parkings ; occupés par les employés des bureaux le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. et par les habitants de l'unité d'habitation le soir et le week-end. Cela ne sera cependant pas effectif.
Au no 130-130a chaussée de La Hulpe, à l'angle de l'avenue des Coccinelles, imposant bâtiment asymétrique sous toit plat, sur plan en ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. successifs. Murs-rideaux en vitrage réfléchissant, à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium émaillé. En façades-pignons, pans de mur parementés de pierre blanche (Voirion et Savonnières). Formes trapézoïdales récurrentes dans l'élévation : terminaisons à angles tronqués évoquant des toits mansardés, et toitures en appentisToit à un seul versant. aux niveaux inférieurs. Dispositif d'entrée en angle, sous toiture en appentisToit à un seul versant..
Intérieur. L'immeuble est traversé par une galerie commerciale reliant les deux entrées du bâtiment et dotée d'escalators rachetant le dénivelé du terrain. Plafond du hall en miroir, ponctué d'ampoules nues. Cette galerie a été partiellement rénovée récemment.
Au no 98 chaussée de Boitsfort, en intérieur d'îlot, unité d'habitation affectant en façade principale la forme d'un versant de toiture paré de tuiles brunes, percé de terrasses et de fenêtres de toit. Implantation formant de multiples décrochements. Bâtiment de quatre à cinq niveaux sous toiture plate, scandé par des parallélépipèdes oblongs abritant les cages d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. L'entrée principale, au centre, est signalée par un appentisToit à un seul versant. vitré.
Le projet initial prévoyait cinq bâtiments, ramenés par la suite à trois, dont seuls deux ont été réalisés. Le projet est respectueux des arbres séculaires présents sur le terrain. Il prévoyait en outre une utilisation commune de l'infrastructure des parkings ; occupés par les employés des bureaux le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. et par les habitants de l'unité d'habitation le soir et le week-end. Cela ne sera cependant pas effectif.
Au no 130-130a chaussée de La Hulpe, à l'angle de l'avenue des Coccinelles, imposant bâtiment asymétrique sous toit plat, sur plan en ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. successifs. Murs-rideaux en vitrage réfléchissant, à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium émaillé. En façades-pignons, pans de mur parementés de pierre blanche (Voirion et Savonnières). Formes trapézoïdales récurrentes dans l'élévation : terminaisons à angles tronqués évoquant des toits mansardés, et toitures en appentisToit à un seul versant. aux niveaux inférieurs. Dispositif d'entrée en angle, sous toiture en appentisToit à un seul versant..
Intérieur. L'immeuble est traversé par une galerie commerciale reliant les deux entrées du bâtiment et dotée d'escalators rachetant le dénivelé du terrain. Plafond du hall en miroir, ponctué d'ampoules nues. Cette galerie a été partiellement rénovée récemment.
Au no 98 chaussée de Boitsfort, en intérieur d'îlot, unité d'habitation affectant en façade principale la forme d'un versant de toiture paré de tuiles brunes, percé de terrasses et de fenêtres de toit. Implantation formant de multiples décrochements. Bâtiment de quatre à cinq niveaux sous toiture plate, scandé par des parallélépipèdes oblongs abritant les cages d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. L'entrée principale, au centre, est signalée par un appentisToit à un seul versant. vitré.
Sources
Archives
AVB/TP 87981 (1972), 87958 (1973), 97960 (1992).
Périodiques
« Reflets et transparences / Weersspiegeling en doorzichtigheid », Architect action, 7, 1978, pp. 27-30.
Arbres remarquables à proximité