Recherches et rédaction

2018

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireLa rue des Pivoines relie l’avenue des Magnolias à l’avenue Houba de Strooper. La rue de la Lavande et le chemin du Pourpier y débutent côté impair.

L’artère constitue la limite sud de la Cité du Verregat (voir notice), bordée au nord par la chaussée Romaine et à l’est par la rue du Verregat et l’avenue des Magnolias. Comme les autres artères de la cité, la rue porte le nom d’une plante, attribué par arrêté du Collège de la Ville de Bruxelles du 24.04.1925. Seul son premier tronçon, menant à la rue de la Lavande, fut toutefois percé avant 1930.

L’artère se bâtit dans les années 1930 d’habitations d’inspiration Art Déco, comme le no6 (architecte Camille Breeus, 1938), complétées dans les années 1950 et 1960 par des immeubles à appartements modernistes, ceux érigés vers 1950 souvent mâtinés de style Beaux-Arts. À noter, au no1, un bâtiment faisant partie d’un ensemble de 27 immeubles de logements sociaux conçus en 1949 par l’architecte Jules Ghobert et érigés de 1951 à 1953, principalement avenue des Magnolias, pour la société coopérative Le Home, gestionnaire de la Cité du Verregat (voir notice). Au no4 se trouve la section maternelle de l’Institut Regina Pacis (voir avenue des Magnolias). Conçu en 1969 par l’architecte Hugo De Sutter, le bâtiment servait à l’origine de maison pour la congrégation en charge de l’établissement scolaire.

Sources

Archives
AVB/TP 4: 81263 (1969); 6: 50289 (1938).

Ouvrages

VAN KRIEKINGE, D., Essai de toponymie laekenoise, Laeken, 1995, s.p.
VAN NIEUWENHUYSEN, P., Toponymie van Laken (thèse de doctorat en Philologie germanique), UCL, Louvain-la-Neuve, 1998, p. 1613.