Typologie(s)
maison d’habitation
rez-de-chaussée commercial
rez-de-chaussée commercial
Intervenant(s)
Robert LEMAIRE – architecte – 1939
J. DEGAND – architecte – 1940
Styles
Modernisme
Art Déco
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
Recherches et rédaction
1997-2004
id
Urban : 8890
Description
Maison de 1835, rhabillée en style moderniste en 1939 par l'arch. R. Lemaire, qui signe sur le parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. de céramique noire du r.d.ch.
Élévation d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux sous toiture-terrasse. Façade en briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. jaunes, percée de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. recouverts de carreaux de céramique noire. Corniche à angles en quart-de-rondMoulure pleine de profil en quart de cercle. Le quart-de-rond est une variété de tore., flanquée d'amortissements en pierre bleue. Les beaux châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. des étages, à petits-bois enserrant des vitraux, ont aujourd'hui disparu.
Au r.d.ch., devanture du magasin de chaussures Stan, conçue par l'arch. Degand et établie dans les années 1940. Elle s'organise autour de trois vitrines formant galerie : les deux 1res disposées à front de rue, la 3e, médiane, en retrait. Vitrines à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de bronze, couronnées d'une corniche cuivrée, celle de g. coiffée de l'enseigne en lettres découpées. À l'intérieur, décor caractéristique des années 1940. Plafond à gorge, où se croisent deux nervures dentelées. Mur de g. recouvert de miroirs reliés par des rosettes de verre. À dr., large niche à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. reposant sur de minces colonnes torsesUn élément est dit torse lorsqu'il se contourne en hélice..
Élévation d'une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et trois niveaux sous toiture-terrasse. Façade en briquettesLes briquettes sont des plaques de terre cuite, de faible épaisseur, imitant des briques, appliquées sur une façade pré-existante. Elles ne sont pas, en principe, utilisées pour des constructions neuves, mais plutôt pour des rénovations qui visent à donner l’aspect d’une maçonnerie de briques de parement à une façade existante. jaunes, percée de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. à piédroitsLes piédroits sont les éléments verticaux latéraux de l’encadrement d’une baie, portant son couvrement. recouverts de carreaux de céramique noire. Corniche à angles en quart-de-rondMoulure pleine de profil en quart de cercle. Le quart-de-rond est une variété de tore., flanquée d'amortissements en pierre bleue. Les beaux châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. des étages, à petits-bois enserrant des vitraux, ont aujourd'hui disparu.
Au r.d.ch., devanture du magasin de chaussures Stan, conçue par l'arch. Degand et établie dans les années 1940. Elle s'organise autour de trois vitrines formant galerie : les deux 1res disposées à front de rue, la 3e, médiane, en retrait. Vitrines à châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de bronze, couronnées d'une corniche cuivrée, celle de g. coiffée de l'enseigne en lettres découpées. À l'intérieur, décor caractéristique des années 1940. Plafond à gorge, où se croisent deux nervures dentelées. Mur de g. recouvert de miroirs reliés par des rosettes de verre. À dr., large niche à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. reposant sur de minces colonnes torsesUn élément est dit torse lorsqu'il se contourne en hélice..
Sources
Archives
ACSG/Urb. 10 (1835), 161 (1939).
ACSG/Urb. 10 (1835), 161 (1939).