Typologie(s)
grande surface
Intervenant(s)
Albert NOTTEBAERT – architecte – 1971
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Brutalisme
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine architectural 1939-1999 (ULB)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Woluwe-Saint-Pierre (DMS-DML - 2002-2009, 2014)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Technique Un bien possède un intérêt technique en cas d’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie), ou s’il présente un intérêt constructif ou technologique particulier, une prouesse technique ou une innovation technologique. Il peut également être considéré comme ayant une valeur archéologique industrielle s’il témoigne de méthodes de construction anciennes. Bien entendu, l’intérêt technique est à mettre en relation avec l’intérêt scientifique.
Recherches et rédaction
2003
id
Urban : 17481
Description
Vaste immeuble moderne à quatre façades et quatre niveaux, architecte Albert Nottebaert, 1971. Le supermarché comprend un parking au sous-sol, une surface commerciale de plein pied au r.d.ch. et des aires de stockage et de service aux étages.
Le bâtiment est précédé d'un parking à ciel ouvert, dont l'aménagement a nécessité la démolition d'un front de rue entier de la rue Louis Thys.
Un jeu de volume confère une relative légèreté à ce bâtiment rectangulaire de dimensions monumentales. Les deux étages sont marqués par la saillie d'un volume en surplombSaillie portant une partie haute en avant d’une partie basse. à vastes claustras de formes sinueuses. Ce volume règne sans discontinuité sur toute la largeur de la façade d'entrée, située sur le petit côté du bâtiment rue P. Decock, et sur les trois quarts de la largeur des longs côtés. Les parties qui bordent ce volume en saillie sont vitrées, renforçant ainsi l'impression d'une imbrication de volumes.
Le dernier étage, moins haut, est de plan en L : ses façades suivent celles du boulevard de la Woluwe et de la rue de la Station et se situent en retrait des autres. Ce niveau est sommé d'une forte corniche en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade..
Les matériaux sont modernes : gros-œuvre en béton armé, claustras en aluminium repoussé laqué ton pierre de France, devançant un mur-rideauParoi extérieure non portante d’un bâtiment d’architecture moderne, le mur-rideau est généralement en grande partie ou entièrement vitré.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium. Parties aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. en éléments préfabriqués de béton blanc et lisse.
Le bâtiment est précédé d'un parking à ciel ouvert, dont l'aménagement a nécessité la démolition d'un front de rue entier de la rue Louis Thys.
Un jeu de volume confère une relative légèreté à ce bâtiment rectangulaire de dimensions monumentales. Les deux étages sont marqués par la saillie d'un volume en surplombSaillie portant une partie haute en avant d’une partie basse. à vastes claustras de formes sinueuses. Ce volume règne sans discontinuité sur toute la largeur de la façade d'entrée, située sur le petit côté du bâtiment rue P. Decock, et sur les trois quarts de la largeur des longs côtés. Les parties qui bordent ce volume en saillie sont vitrées, renforçant ainsi l'impression d'une imbrication de volumes.
Le dernier étage, moins haut, est de plan en L : ses façades suivent celles du boulevard de la Woluwe et de la rue de la Station et se situent en retrait des autres. Ce niveau est sommé d'une forte corniche en bandeauÉlément horizontal, soit en saillie et de section rectangulaire, soit dans le plan de la façade..
Les matériaux sont modernes : gros-œuvre en béton armé, claustras en aluminium repoussé laqué ton pierre de France, devançant un mur-rideauParoi extérieure non portante d’un bâtiment d’architecture moderne, le mur-rideau est généralement en grande partie ou entièrement vitré.. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. en aluminium. Parties aveuglesUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre. en éléments préfabriqués de béton blanc et lisse.
Sources
Archives
ACWSP/Urb. 26 (1971).
Périodiques
Neuf, 75 (1975), page publicitaire.
ACWSP/Urb. 26 (1971).
Périodiques
Neuf, 75 (1975), page publicitaire.