Typologie(s)

ancienne maison de village

Intervenant(s)

Léon Emmanuel GOVAERTSarchitecte1929

Jacques OBOZINSKIarchitecte1937

Alexis VAN VAERENBERGHarchitecte1929

INCONNU - ONBEKEND1860

Styles

Modernisme

Inventaire(s)

  • Actualisation de l'inventaire d'urgence (Sint-Lukasarchief - 1993-1994)
  • Actualisation du projet d'inventaire régional du patrimoine architectural (DMS-DML - 1995-1998)
  • Le patrimoine monumental de la Belgique. Saint-Gilles (DMS-DML - 1997-2004)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

1997-2004

id

Urban : 7337
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Description

Anc. maison de campagne construite à une date indéterminée, modifiée une 1re fois en 1860, puis à plusieurs reprises, notamment en 1929, à l'intérieur, par les arch. Léon Emmanuel Govaerts et Alexis Van Vaerenbergh. L'aspect act. résulte d'une profonde transformation signée par son auteur, à dr. de l'entrée, « J(acques). Obozinski / arch. / 1937 ».

Long bâtiment d'esprit moderniste, de deux niveaux, à façade enduite. L'élévation est percée de baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. rect. de largeurs variées et non alignées en travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade.. Elle est rythmée par deux étroites verrières verticales éclairant des cages d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. L'une est située vers le milieu dr. de la façade. L'autre, qui prend place à son extrémité g., était anc. plus haute que le reste du bâtiment. Anc. sous toit plat, l'élévation était couronnée par une sobre corniche de béton de section rect. surmontée d'un muret d'attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement.. Cette corniche était interrompue à l'aplomb des deux verrières éclairant les cages d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. La façade est act. banalisée par l'aménagement en 1968 d'un toit mansardé d'esthétique traditionnelle, mal assorti à la belle sobriété des volumes du bâtiment d'Obozinski. L'entrée principale du bâtiment présente un porche dans-œuvre, sous entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. saillant de plan courbe formant auventPetit toit couvrant un espace devant une porte ou une vitrine., soutenu par deux colonnes cannelées. ChâssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. d'origine à guillotineUne fenêtre à guillotine est une fenêtre dont l’ouvrant coulisse dans une rainure verticale, évoquant ainsi une guillotine. et petits-fers ; portes de service et de garage à l'origine en bois ornées de losanges ; porte principale vitrée à petits-bois.

Jardin doté d'une piscine par Obozinski en 1937. Bâtisse act. occupée par la congrégation des Sœurs de la Charité.

Sources

Archives
ACSG/Urb. 1128 (1860), 244 (1929), 208 (1937), 64 (1968).
AAM/Fonds Jacques Obozinski.

Périodiques

« Hôtel de Maître, arch. Jacques Obozinski », L'art de bâtir, 9, 1942, pp. 168-169.
« Architecture Contemporaine en Belgique », L'art de bâtir, 5-12, 1944, pp. 81-92.