Rue Mercelis

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaireLa rue Mercelis, partagée entre les territoires d'Ixelles et de Bruxelles, relie la place Fernand Cocq à l'avenue Louise selon un tracé rectiligne. La rue des Champs Élysées y débute. Elle croise ensuite la rue de l'Arbre Bénit et la rue de la Longue Haie à partir de laquelle elle se situe sur Bruxelles.

Le 27.05.1836, le Conseil communal autorise l'ouverture de la rue –probablement à l'initiative de la veuve Mercelis, propriétaire des terrains– entre la place Fernand Cocq et la rue de l'Arbre Bénit. Le tronçon la reliant à la rue de la Longue Haie est ouvert par arrêté royal du 23.09.1843 sous l'impulsion des propriétaires terriens, T. et A. Hanset. Elle est ensuite prolongée sur le territoire de Bruxelles dans le sillage du percement de l'avenue Louise. Un plan de l'architecte de la Ville de Bruxelles, Victor Jamaer, en définit le tracé et le profil le 22.06.1864.

Son nom provient de la première initiatrice de l'ouverture de la rue. Sur les demandes de permis de bâtir les plus anciennes, ce nom apparaît orthographié «Marcellis».


La rue se bâtit principalement de 1841 à 1900 de maisons bourgeoises néoclassiques. Ces maisons ont pour la plupart subi des transformations, voire des destructions et reconstructions dans les années 1950-1960. On peut néanmoins avoir un aperçu du bâti le plus ancien avec la petite enfilade des n^os41 à 45 dont le gabarit devait être celui des maisons bâties dans les années 1840. Après 1850, on remarque les n^os5 et 9 ainsi que le traitement de l'angle au n°22 – rue des Champs Élysées 1a (1876). Ensuite, les quelques parcelles laissées libres sont bâties de maisons de style éclectique comme au n°14 (architecte L. Van Roy, 1887).

On signale un arbre classé (ginkgo) à hauteur du n°32.