Recherches et rédaction

1993-1995

 

Voir les biens de ce lieu repris à l'inventaire
Reliant la ch. Saint-Pierre à la pl. des Acacias, cette longue rue pratiquement parallèle à la r. Antoine Gautier fut tracée à la fin du XIXe s. à l'emplacement de l'anc. Vosseweg (voir r. des Cultivateurs).

Décrétée en 1871, elle reliait à l'origine la r. Louis Hap à la r. des Champs.
En 1897, ce tracé fut élargi et prolongé par le tronçon situé entre la r. Louis Hap et la ch. Saint-Pierre.

Son nom act. date de 1933 et lui vient du baron Lambert, philanthrope et fondateur d'une maternité située au no 38-40.

Ensemble de maisons sobres, de maisons de maître modestes et d'immeubles à appartements construits durant une période relativement longue, à partir de 1890 et principalement dans les années 1920-1930. La plupart des immeubles, de deux ou trois niveaux et de deux travées sous bâtière, sont d'inpiration néoclassique : façades enduites et peintes avec ornements caractéristiques aux nos 1 à 5, 59, 61, 92, 26, 28 ; parements rénovés aux nos 2, 4. S'y ajoute un ensemble de cinq maisons aux nos16 à 24, construites en 1890, de deux niveaux décalés chacune sur caves hautes et de deux travées de largeur inégale.

Parmi les immeubles dont le style est caractéristique du déb. du xxe s.: un ensemble de deux maisons de maître modestes aux nos 31, 33, deux niveaux sur caves hautes et deux travées sous toiture mansardée et un ensemble de trois habitations (1912, de trois niveaux sur caves hautes et deux travées inégales sous bâtière aux nos 96 à 100 ; construction en briques traversée de bandes colorées ; bel étage accentué). On notera une maison au no 55 (1908), deux belles maisons de maître aux nos 67 (1905) et 71 (1906), un immeuble d'angle au no 129 et une maison de maître de style éclectique au no 45 (1912).

On note également une série d'immeubles des années 1920-1930 de deux ou trois niveaux et deux travées sous bâtière ou toiture mansardée ; construction en briques ; bel étage souvent garni d'un bow-window ou d'une logette, tels les nos 44 (1926, arch. E. SIGG), 56 (1924, arch. L. VAN HOOVELD), 78 (1927, arch. V. WERY) et 72 (1928, arch. SADIN). Aux nos 52 (1928) et 70 (1928), deux immeubles de l'arch. W. COSYNS ; au no 70, plaque commémorative de l'artiste peintre Lydia WILS (1924-1982), qui travailla dans cette maison à partir de 1950. Parmi les habitations plus récentes, un immeuble à appartements aux nos 105-107, (1938, arch. A. EVERARTS) ; construction de briques de quatre niveaux, étages précédés d'un oriel sur presque toute la largeur de la façade.

Sources

Archives

ACEtt/TP 177204, 180006 (1890), 14730 (1902), 18176 (1905), 18740 (1906), 744 (1908), 1898, 3618 (1912), 5212 (1924), 7817 (1926), 618/623 (1927), 1958, 1993, 2017 (1928), 88/3138 (1938).
A.R. 06.06.1967, 06.12.1871.
RC 1878, p. 67, 1897, p. 83.
STP, f° 79.