Typologie(s)

entrepôt/dépôt
magasin

Intervenant(s)

Oscar FRANCOTTEarchitecte1911

Styles

Beaux-Arts

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Inventaire de l'architecture industrielle (AAM - 1980-1982)
  • Inventaire du patrimoine industriel (La Fonderie - 1993-1994)
  • Inventaire du patrimoine d'ingénierie (2011)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Scientifique
  • Social
  • Technique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33185
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Description

Ancien siège des «Cristalleries du Val Saint Lambert», dessiné en 1911 et signé par l’architecte Oscar Francotte.
Abrite actuellement le centre culturel «De Markten». Réaménagement du café «De Kristallen Bol» par l’architecte L. Maes en 1981-1982, avec un vitrail de H. Blondeel; rénovation en cours sur les plans de l’architecte J. Van Uytsel.

 Bâtiment principal. Façade en pierre d’Euville, de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte.. Trois niveaux et cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous toit mansardé couvert d’ardoises. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. classique marquée par un ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. axial de trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. et terminée par un large entablement «classique». Rez-de-chaussée à refendsLe refend est un canal dans un parement, accusant ou simulant le tracé de joints d'un appareil à bossages., formant soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue.; étages de hauteur dégressive à ordre colossalUn pilastre, une colonne ou un autre support est dit colossal lorsqu’il s’élève sur plusieurs niveaux ou sur la plus grande partie de la hauteur du bâtiment.. Larges fenêtres rectangulaires sur appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillant, porte cochère rectangulaire dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite. Fenêtres du rez-de-chaussée timbrées d’une clé à feuille d’acanthe. Dans le ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. : au bel étage, arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. décorées d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. à cuirs dans le tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge.; sous l’entablement, chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. composites des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. décorés de têtes féminines alternant avec des consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. à chuteBouquet pendant de fleurs ou de fruits. feuillagée. Latéralement, cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. gravés des inscriptions «VAL ST LAMBERT / 1825» et «VAL ST LAMBERT / 1914». Trois grandes lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe flanquées d’œil-de-bœuf.

À l’intérieur, cage d’escalier et Salle des Miroirs (ancienne salle d’exposition) du bel étage en néo-Louis XVI.
Dans la cour intérieure, magasins contigus sur plan en L, de trois niveaux sous bâtière. Sobre construction en briques à ossature métallique et ordonnance régulière de larges baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. surbaissées; intérieur divisé en deux ou trois vaisseaux sur colonnes en fonteFer riche en carbone, moulé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des colonnettes, des cache-boulins. Contrairement au fer forgé, la fonte est cassante et résiste mal à la flexion..

Sources

Archives
AVB/TP 5765 (1911).