Typologie(s)

bains publiques
établissement scolaire

Intervenant(s)

Jean ROMBAUXarchitecte1959-1960

A. VANDERHEGGE1878

Paul Jean DEVOSarchitecte1959-1960

Styles

Néo-Renaissance flamande

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 33685
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Description

Élevé sur les plans de l’architecte A. Vanderheggen de 1878 comme établissement de bains publics, l’immeuble comportait entre autres une vaste piscine, des bains cellulaires d’hydrothérapie disposés autour d’un atrium, un jardin intérieur, un café, des bureaux, et un deuxième accès assez large par la rue de l’Enseignement, nos 94-96 (voir à cette adresse). 

La piscine était originellement couverte d’une structure métallique : colonnes en fer superposées, soutenant l’étage et la charpente elliptique couverte d’une bâtièreToit à deux versants. vitrée. Durant la période hivernale, l’établissement de bains servait de salle des fêtes et de théâtre, notamment, de 1879 à 1887, pour le « Théâtre des Familles » et le « Théâtre des Nouveautés ». En 1959-1960, installation d’une école et extension des locaux de classe sur les plans des architectes P.J. Devos et J. Rombaux. Vers 1969-1971, la construction métallique fut supprimée pour la construction d’une salle de gymnastique et la création d’une cour de récréation sur les plans des architectes R. Lessine et J. Rombaux.

Façade de caractère néo-Renaissance flamandeLe style Renaissance flamande (XVIe s.) mêle des éléments inspirés de la Renaissance italienne à l’héritage architectural médiéval local. Le style néo-Renaissance flamande (de 1860 à 1914 environ) cherche à ressusciter cette architecture, à la faveur de l’émergence du nationalisme belge. Il se caractérise par des élévations en briques et pierres et des formes caractéristiques (pignons, tourelles, logettes)., rehaussée par la combinaison décorative de briques rouges et de pierre blanche ; trois niveaux et quatre travées sous toiture mansardée couverte d’ardoises. ÉlévationDessin à l'échelle d'une des faces verticales d’un édifice. Par extension, façade d'un bâtiment ou ensemble de ses façades. symétrique horizontalement rythmée par des larmiersMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. à mutulesModillons de l’ordre dorique. Éléments décoratifs en forme de dé assez plat, répétés sous une corniche., des appuisAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. saillants formant cordonCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et des balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales en léger ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général. prolongé par de larges lucarnesOuvrage construit sur un toit et permettant d’éclairer le comble par une ou plusieurs fenêtres. percées de fenêtres géminées, à frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe et brisé accueillant une stèle. Fenêtres géminées entre pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques : cintrées au-dessus du soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. ajouré d’ouvertures de cave grillagées, rectangulaires aux étages. Fenêtres séparées par un montant élégamment ouvragé, à pilastreÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. en gaine sous un motif de poisson stylisé au rez-de-chaussée MenuiserieÉléments de bois relevant de l’art du menuisier. Pour une façade, le mot peut désigner les portes, les châssis, les éventuelles logettes et la corniche. Par extension, le terme désigne également l'huisserie métallique et en PVC. d’origine, richement ouvragée pour les portes en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale.. Corniche débordante appuyée sur de petites consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console..
Ancien jardin sur plan carré, actuelle cour intérieure bordée sur trois côtés de façades de briques et pierre bleue de deux niveaux, identiques — mais partiellement adaptées — à celles des nos 94-96 de la rue de l’Enseignement.
Dans la cave actuelle, fondations de l’ancienne piscine et murs parementés de carreaux de céramique.

Sources

Archives
AVB/TP 10628 et 16934 (1878), 2950 (1956, 1959-1960), 79914 (1969-1971).

Ouvrages
L’heure bleue, 1987, p. 119.

Périodiques
L’Émulation, 1880, 6, col. 24, pl. 17-23.