Typologie(s)

maison unifamiliale ou de rapport (indéterminé)

Intervenant(s)

Statut juridique

Classé depuis le 06 juin 2002

Styles

Baroque classicisant

Inventaire(s)

  • Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
  • Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
  • Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)

Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)

  • Artistique
  • Esthétique
  • Historique
  • Urbanistique

Recherches et rédaction

2016

id

Urban : 30988
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Description

Ancienne maison du métier des ceinturonniers, relevée en 1697.

Façade-pignon édifiée vers 1696 en style baroque, en grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice., restaurée ensuite avec diverses pierres. Comptant à l’origine trois niveaux et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., incorporée au complexe du cinéma Agora-Palace en 1920- 1922 par l’architecte P. Hamesse qui adapte le rez-de-chaussée en ménageant un niveau en entresol, elle subsiste depuis 1963, lors de la construction de la galerie Agora sur les plans de l’architecte J. Van de Putte, comme façade- écran de cet ensemble, avec celle des nos 14-20.

 Verticalité clairement exprimée par les pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. formant trumeauxPan de mur compris entre deux travées ou entre deux baies d'un même niveau., partiellement à bossage au rez-de-chaussée aujourd’hui largement ouvert, enduits et en partie dépourvus du décor originel des chapiteauxCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. (voir vues anciennes) aux niveaux supérieurs. RegistreAlignement horizontal de baies sur un pignon. médian particulièrement soigné : à la fois linteauxÉlément rectiligne d’un seul tenant, en pierre, bois, béton ou métal, couvrant une baie. des baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. du niveau inférieur, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. des deux étages richement décorées : au premier, de balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade., au deuxième, de rinceaux encadrant le panneau axial figurant l’enseigne de la maison : un quartier de lune entre deux putti. Parallèlement à celui du premier étage, larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. du deuxième soulignant le pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. organisé en deux registresAlignement horizontal de baies sur un pignon. sous le fronton triangulaire sommé d’un vase. Cantonné de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., registreAlignement horizontal de baies sur un pignon. inférieur ajouré de trois ouvertures cintrées à clé, l’axiale plus haute empiétant sur le registre supérieur et contournée par le larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. limitant ce dernier. Aujourd’hui obturée, fenêtre rectangulaire éclairant les comblesEspace intérieur de la toiture., dans l’axe du registre supérieur à aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. profilés en cavet et amortis chacun par une pyramide à sphère ajoutée lors des récentes restaurations.

Sources

Archives
AVB/TP 41668 (1920-1922), 73653 et 82066 (1963).

Sites internet
BALat KIK-IRPA

BALat KIK-IRPA (relief)