Typologie(s)
maison ou immeuble de rapport
rez-de-chaussée commercial
rez-de-chaussée commercial
Intervenant(s)
Adrien BLOMME – architecte – 1914
Statut juridique
Inscrit à l’inventaire légal le 19 août 2024
Styles
Éclectisme
Inventaire(s)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Le patrimoine monumental de la Belgique. Anderlecht-Cureghem (Archistory - 2017-2019)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Artistique La signature d’un bien immeuble (bâtiment) par un architecte de renom ne peut pas être considérée comme un critère absolu. Pour évaluer la place qu’un bien occupe dans l’œuvre d’un architecte, ce critère doit être modulé avec la qualité architecturale (composition et structure interne) du bien, sa mise en œuvre (matériaux, maîtrise technique) et la place qu’il occupe dans l’histoire de l’architecture, ces trois éléments pouvant témoigner d’une phase ou d’un aspect de l’architecture urbaine ou paysagère du passé. Les critères suivants s’appliquent alors pour évaluer l’intérêt artistique : la rareté (typologie, style, utilisation des matériaux, sources), la représentativité (idem) et l’intégrité (idem + qualité d’exécution).
- Esthétique Le bien possède un intérêt esthétique s’il stimule les sens de l’observateur de manière positive (l’expérience de la beauté). Historiquement, cette valeur était utilisée pour désigner des zones naturelles ou semi-naturelles de grande valeur, mais elle peut également s’appliquer à de grands ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments qui marquent le paysage urbain. D’autres intérêts sont automatiquement pris en considération, l’artistique en premier lieu, mais aussi le paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain, points de repère dans la ville) et l’urbanistique (ensembles urbains spontanés ou rationnels). Les critères de sélection suivants lui sont également associés : la représentativité, la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. Ces critères doivent être combinés avec d’autres critères (notamment artistiques).
- Historique Le bien présente un intérêt historique s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune, s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.), s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold), s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte), s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès), ou s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies).
- Urbanistique Certains biens architecturaux ont joué un rôle prépondérant dans la planification urbaine par le passé. Ils suivent généralement d’autres formes (plans) urbanistiques, entraînant une interaction entre les espaces bâtis et non bâtis (ou ouverts). Cet aménagement comprend également la cohérence entre les différents niveaux d’échelle. Un bien immobilier possède un intérêt urbanistique lorsqu’il joue un rôle dans ce domaine. En voici quelques exemples : les bâtiments d’angle, les places ou les enfilades d’immeubles présentant une certaine cohérence, les tours (immeubles de grande hauteur) habilement implantées et leur relation avec leur environnement qualitatif immédiat, qui peut être cohérent mais aussi contrasté, ainsi que les vestiges de concepts urbanistiques et la manière dont ils sont ou ont été remplis architecturalement (et typologiquement), comme les palais urbains et/ou les maisons de maître éclectiques encore préservés dans le quartier Léopold.
Recherches et rédaction
2016, 2019
id
Urban : 35043
Description
Immeuble de rapport d’angle de style éclectique, à rez-de-chaussée à
usage de café et magasins, conçu en 1914 par l’architecte Adrien Blomme pour la
Veuve Corbeau-Caulier, propriétaire des Brasseries Caulier.
Bâtiment de quatre niveaux sous toit plat. Rez-de-chaussée surmonté d’un entresol, excepté sur l’angle, occupé par le café. Façade en briques rouges, rehaussée de pierre bleue. Cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Bara, quatre vers la rue des Deux Gares, reliées par une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation.. Café éclairé de chaque côté par trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., avec entrée de même forme sur l’angle. Aux deux premières et deux dernière travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., devanture commerciale à épais linteau métallique cintré, celle côté rue des Deux Gares séparée du café par la fenêtre d’un local communiquant avec ce dernier, celle côté rue Bara dotée d’une porte à gauche, jumelée à l’entrée privée, menant à la cage d’escalier centrale. Fenêtres d’entresol à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., jumelées au-dessus des vitrines. Aux étages, fenêtres à simple ou double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. aux deux premiers, simple ou double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. au dernier. Appuis de fenêtre interrompus. Balcons de plan cintré à la deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté Bara, sur l’angle, ainsi qu’aux deuxième et dernière travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté Deux Gares. Garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ou groupes de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanqués de pilastres colossaux. Au-dessus du café, pleins-de-travées marqués par des tables rectangulaires en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., à décor de briques et pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. Corniche conservée, cintrée sur l’angle, où elle devait ménager un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. portant l’enseigne «BIERES CAULIER». HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Dans chaque magasin, escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central. dans l’angle arrière, menant à l’entresol, abritant deux chambres. Cage d’escalier centrale de plan polygonal, desservant deux appartements par niveau, celui côté Bara plus vaste. Courette d’aération triangulaire prévue au centre et petite cour arrière.
Bâtiment de quatre niveaux sous toit plat. Rez-de-chaussée surmonté d’un entresol, excepté sur l’angle, occupé par le café. Façade en briques rouges, rehaussée de pierre bleue. Cinq travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. vers la rue Bara, quatre vers la rue des Deux Gares, reliées par une travée biaiseTravée d’angle, située de biais, généralement à quarante-cinq degrés, par rapport au reste de l’élévation.. Café éclairé de chaque côté par trois arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale., avec entrée de même forme sur l’angle. Aux deux premières et deux dernière travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., devanture commerciale à épais linteau métallique cintré, celle côté rue des Deux Gares séparée du café par la fenêtre d’un local communiquant avec ce dernier, celle côté rue Bara dotée d’une porte à gauche, jumelée à l’entrée privée, menant à la cage d’escalier centrale. Fenêtres d’entresol à meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie., jumelées au-dessus des vitrines. Aux étages, fenêtres à simple ou double croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. aux deux premiers, simple ou double meneauÉlément vertical de pierre ou de métal divisant une baie. au dernier. Appuis de fenêtre interrompus. Balcons de plan cintré à la deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté Bara, sur l’angle, ainsi qu’aux deuxième et dernière travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. côté Deux Gares. Garde-corps en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. ou groupes de travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. flanqués de pilastres colossaux. Au-dessus du café, pleins-de-travées marqués par des tables rectangulaires en ressautSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général., à décor de briques et pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant.. Corniche conservée, cintrée sur l’angle, où elle devait ménager un tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. portant l’enseigne «BIERES CAULIER». HuisserieMenuiseries qui s’ouvrent et se ferment, c’est-à-dire les portes et les fenêtres. Par extension, le terme désigne également les fenêtres à châssis dormants. remplacée.
Dans chaque magasin, escalier en visEscalier à volée hélicoïdale tournant autour d'un noyau central. dans l’angle arrière, menant à l’entresol, abritant deux chambres. Cage d’escalier centrale de plan polygonal, desservant deux appartements par niveau, celui côté Bara plus vaste. Courette d’aération triangulaire prévue au centre et petite cour arrière.
Sources
Archives
ACA/Urb.
14350 (20.11.1914).