Typologie(s)
Intervenant(s)
Willem DE BRUYN – architecte – 1697
Peter VAN DIEVOET – sculpteur – 1697
Pierre Victor JAMAER – architecte – 1882
Adolphe SAMYN – architecte – 1898
G. VAN DEN KERCKHOVE – sculpteur – 1872
Styles
Inventaire(s)
- Inventaire du patrimoine monumental de la Belgique. Bruxelles Pentagone (1989-1993)
- Actualisation permanente de l'inventaire régional du patrimoine architectural (DPC-DCE)
- Inventaire d'urgence du patrimoine architectural de l'agglomération bruxelloise (Sint-Lukasarchief 1979)
Ce bien présente l’(es) intérêt(s) suivant(s)
- Archéologique
- Artistique
- Esthétique
- Folklorique
- Historique
- Paysager
- Urbanistique
Recherches et rédaction
id
Description
Maison à double corpsUn bâtiment est dit en double corps lorsqu'il présente, au rez-de-chaussée, deux rangées de pièces séparées par un couloir axial., de trois niveaux plus entresol et trois travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. sous bâtière d’ardoises. Façade monumentale sous corniche, en pierre blanche en partie renouvelée. Style baroque classicisant exprimé par la superposition de deux ordres colossaux : pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques à bossages aux deux niveaux inférieurs, pilastres composites, mi-cannelés mi-panneautés en creux, liant les deux étages. Accent mis sur la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. axiale, dont la saillie, encadrée de pilastres doubles, se prolonge dans l’entablement et le frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. et s’achève par une niche semi-circulaire.
Porte axiale rectangulaire à encadrement profilé, bases et oreilles; larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. droit soulignant un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe orné d’un panneau entre deux volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. dorées, que surmonte une niche ronde garnie du buste de sainte Barbe, patronne de la gilde des tailleurs, par G. Van den Kerckhove en 1872; à gauche et à droite, un socleMassif surélevant un support ou une statue. et un vase engagés. À l’entresol, allègesPartie de mur située sous l’appui de fenêtre. La table d’allège est une table située sous l’appui de fenêtre. décorées d’un mascaronDécor sculpté figurant un visage humain ou un masque. entre volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. dorées et entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. à fasces. Bel étage marqué dans l’axe par un balcon sur consolesPièce de pierre, de bois ou de métal partiellement engagée dans un mur et portant un élément en surplomb. La console se distingue du corbeau par ses dimensions plus grandes et par le fait qu’elle s’inscrit grosso modo dans un triangle rectangle. La console désigne également des éléments non porteurs, mais apparentés d’un point de vue formel à une console. en pointe de diamantBossage comptant plusieurs facettes, comme la pointe d’un diamant., à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. et vases; une porte-fenêtre rectangulaire à encadrement plat surmonté d’un fronton triangulaire rehaussé de festonsDécor figurant une guirlande de fleurs, de feuilles ou d’étoffes, pendant en forme d'arc.; à gauche et à droite, une fenêtre rectangulaire sous frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe. EntablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. terminal à friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. ornée et corniche denticulée, comme les rampants du frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. qu’elle souligne; tympan inscrit d’un chronogramme «QUAS FUROR HOSTlLlS / SUBVERTERAT IGNIBUS AEDES / SARTOR RESTAURAT / PRAESIDIBUSQUE DICAT» (1697). Couronnement par une niche flanquée de balustradesGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. et de deux vases sur piédestal; niche chantournée de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et ornée de guirlandes; dans la niche, un socleMassif surélevant un support ou une statue. en deux parties ornées de guirlandes; au-dessus de la niche, debout sur le socleMassif surélevant un support ou une statue., statue de saint Boniface (ou du «sanctus Homobonus» de Crémone selon A. Van Dievoet).
À l’intérieur, poutraison de chêne conservée à l’entresol ; plafond peint à décor baroque au fond des caissons au deuxième étage.
Sources
Archives
AVB/NPP, D 5, D 8 et D 10.
Ouvrages
CORDEIRO,
P., HEYMANS, V., LAMBERT, C, et al., étude
historique et architecturale des maisons de la Grand-Place, Cellule
Patrimoine Historique de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1999.
De PANGE, I., La Grand-Place de Bruxelles,
aparté, Bruxelles, 2011.
HENNAUT, E., La Grand-Place. Patrimoine
mondial, Bruxelles, 2018 (Bruxelles, Ville d’Art et
d’Histoire: 56).
HEYMANS, V., (dir.), Les Maisons de la
Grand-Place de Bruxelles, CFC-éditions, Bruxelles, 2011.
Périodiques
CORDEIRO, P., MARTOU, M.-N., MOUTURY, S., La
gestion de la Grand-Place de Bruxelles et ses abords in Thema & Collecta, 1, 2011, pp.
51-59.
La restauration d’un décor d’exception. Les façades de la Grand-Place in Bruxelles Patrimoines, 2018
(Hors-série).
L’ Émulation, 8, 1882, col. 65, pl. 48-50.
VAN DIEVOET, A., Un disciple belge de Grinling Gribbons, le sculpteur Pierre Van Dievoet (1661-1729) et son œuvre à Londres et à Bruxelles in Le Folklore brabançon, 225, 1980, pp. 65-91.
Sites internet
BALat KIK-IRPA